PANASIA

L’enfance d’Elisabeth a baigné dans un univers où donner une seconde vie aux objets, recycler, réparer était une philosophie familiale. C’est donc dans la culture de récupération créative que s’inscrit la démarche d’Elisabeth.

Horlogers chevronnés, mais amateurs, ses parents sillonnaient les routes françaises et les vide-greniers pour faire revivre pendules, montres et mouvements de clochers.
Cette passion pour les « puces » a éveillé chez Elisabeth un amour indéfectible pour l’Art de la récup’ et de la métamorphose. Les matériaux récupérés, ramassés, chinés aux puces, sont transformés pour en faire des oeuvres empreintes d’histoire et d’émotion.

Cette approche éco-responsable est son ADN et transcende sa pratique artistique en reflétant son profond respect pour les histoires que portent les objets et pour la planète elle-même.
Le recyclage devient sa philosophie de vie. Dans son quotidien, Elisabeth utilise ce qu’elle récupère pour aménager son intérieur.

Autodidacte, elle est très marquée par le street-art, l’art de la récup’, l’émergence du rap, et voue dès son plus jeune âge une passion pour les friches industrielles.

Son cheminement, longtemps mutique, s’est peu a peu exprimé à travers des créations où l’ombre et la lumière, le noir et la couleur, le neuf et l’ancien, le passé et la modernité cohabitent.
Son inspiration vient de ses ancrages : les épreuves de la vie, la famille, l’amitié représentent les bases fondamentales d’une vie harmonieuse.

Son travail est un voyage dans l’authenticité et l’humanité, une exploration de l’empathie et du lien entre les choses, les êtres, et le temps. Un voyage entre grotte et cité, art primitif et tag, graffiti et graphisme, naïveté et rébellion, dans une approche que l’on peut qualifier d’holistique.

Du 18 novembre au 28 février 2025